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Ahah oui, je vous vois venir : rassurez-vous, je suis loin, très loin des prêts-à-penser des gourous modernes qui énoncent à 1000 insurrection de all-time sellers simplistes comment vivre sa vie en mieux. Bien-sûr, le postulat est intéressant… Mais j'ai toujours eu united nations peu de mal avec les « y'à qu'à faut qu'on », autant qu'avec les idées et pensées toutes faites.

En revanche, à mesure que je vieillis (#mamiedeedee), je me rends compte à quel point certaines petites choses en apparence anodines et insignifiantes peuvent changer la donne au quotidien. Mais aussi à quel point c'est of import d'être en phase avec soi-même.

Je prends mon temps le matin

Je ne suis pas du matin, c'est un fait. Longtemps, j'ai lutté contre moi-même : j'ai essayé de me lever très tôt pour pouvoir prendre mon temps. J'étais défoncée de fatigue. J'ai mis le réveil plus tard en réduisant le temps alloué au démarrage comme peau de chagrin. J'étais tout le temps en retard.

Aujourd'hui, j'ai compris :  le matin, j'ai besoin de temps pour émerger, à vue de nez, 1 heure, 1h30. Alors oui, évidemment, j'ai censor que le fait d'être freelance est united nations vrai luxe (sur ce signal là du moins !), que je peux commencer à bosser tranquillement en peignoir de chez moi en buvant mon thé… Mais même avant d'avoir largué les amarres, j'avais réussi à trouver united nations juste en milieu. Juste parce que j'ai admis qu'1h30 pour me préparer, oui, c'était beaucoup. Mais oui, c'était comme ça que j'étais bien.

Je suis égoïste. Un peu.

Je déteste les chouineurs et les nombrilistes, ceux pour qui le moindre souci est une montagne à gravir et qui passent leur temps à se noyer dans le moindre verre d'eau. Je suis du genre bon petit soldat, toujours prête, chef oui chef ! J'enquille les journées de 10h, 12h, 15h, j'y vais, je me jette à l'eau. Tous les matins ou presque, j'ai united nations Everest à gravir. Tous les soirs, je contemple le chemin parcouru et je me dis que j'ai abattu pas mal de boulot, quand même, « bravo moi ! ». On prend les mêmes et on recommence le lendemain…

Ce qui change depuis un ou deux ans ? Je me forcefulness moins pour faire plaisir aux autres. La soirée RP à laquelle j'ai répondu présente mais qui yard'apparaît insurmontable à la fin d'une journée bien chargée, par exemple, je la zappe. Tant qu'évidemment, ça ne porte préjudice à personne (mais enfin, une blogueuse de plus ou de moins, la plupart du temps, ça ne change pas grand chose à la donne…)

J'apprends à lâcher prise

Ahaha oui, bon, là…. il me reste pas mal de boulot… C'est-à-dire que je suis du genre pittbull quand je m'y mets : je ne lâche rien. Je suis capable de tenir tête à un interlocuteur qui me contrarie jusqu'à qu'il abdique, ou à ruminer une state of affairs qui me contrarie jusqu'à la lie. Non seulement c'est parfaitement inutile mais en plus, ça me ronge deux fois plus que si je laissais pisser dès le départ… Bon. Ça, c'est la théorie. En pratique, j'essaye, mais j'ai encore du boulot, je vous le confesse !

J'essaye de faire la paix avec mon corps

Oui, là aussi il reste du boulot… Mais comme je le disais cet été, j'essaye d'être un peu moins dure avec ma carcasse. Après tout, elle me supporte depuis une trentaine d'année maintenant et globalement, elle est plutôt cool avec moi. Surtout, ça n'est pas comme si j'avais le choix : je suis comme je suis, je peux me pimper united nations peu, mais je suis comme je suis. Et je turn down de vivre dans la frustration ou la privation. Quand je vois combien j'étais complexée, ado… et le corps que j'avais ! J'essaye de me dire que je ne serai jamais aussi bien qu'à cet instant.  Autant en profiter.

J'apprends à définir mes priorités

Je ne fais pas de sport (je sais, je SAIS). Du insurrection, entre les desserts, les apéros, les goûters, il y a forcément un moment où le bât blesse. Parce que helloooo, grande nouvelle, le Père Noël n'existe pas !

Définir mes priorités, en l'occurrence, c'est me dire que ok, j'ai choisi de ne pas faire de sport, cascade l'instant (j'y arriverai un jour, j'y arriverai…), mais que du insurrection, je lève le pied sur l'apéro. Ou alors j'presume et j'arrête de chouiner tous les quatre matins que je me trouve molle.

J'apprends à suivre mes  intuitions

ça aussi, je crois que c'est quelque chose qu'on acquiert avec l'âge. Parce qu'on se connait mieux. Parce qu'on a moins de temps à perdre. Parce que si on a toujours beaucoup de doutes, on a aussi un peu plus de certitudes. Suivre ses intuitions, c'est avoir confiance en soi, au moins un peu… et croyez moi, me concernant, il y a du boulot ! Travailler dans united nations univers féminin, que ce soit dans ma vie d'avant ou sur le blog, c'est assumer. Assumer les réflexions débiles du type « ah mais tu ne bosses pas vraiment toi, c'est cool ! », par exemple. La confiance, c'est savoir ce que 50'on veut, savoir ce que l'on vaut, ne pas se surestimer, mais ne pas se sous-estimer non plus. Tracer son sillon, petit-à-petit et coûte que coûte, en écoutant cette petite voix qui nous encourage et qu'on aurait tôt fait de faire taire (oui, on peut dire que c'est une sorte de teasing pour united nations joli projet dont je vous parlerai bientôt… !).

Je dédramatise

United nations dernier pour la road ? J'essaye de relativiser. J'ai tendance à prendre les choses très à coeur. Trop. Résultat ? Je rumine, je suis malheureuse, je due north'avance pas et je perds du temps.

J'ai mis plus de three ans à plaquer mon dernier job. Parce que CDI. Parce que belle boîte. Parce que beau job. Parce que chouettes collègues, pour la plupart. ça me semblait insurmontable, débile, complètement fou. Jusqu'à cette phrase, un jour, d'une collègue de bloguerie, très talentueuse et qui avait fait le chiliad saut avant moi : « tu as peur de quoi, de mourir ? ». C'est bête hein ? Mais ça a été un déclic. Pensez à ça : 99,99% des décisions que fifty'on prend ne sont pas irréversibles, dramatiques. En revanche… elles risquent bien d'être mortelles !

Voilà. Vous pouvez m'appeler maître Buddha-Deedee, ahahah.

Blague à part, j'espère que cet article vous aura plu et vous aura donné envie à vous aussi de vivre un peu mieux en phase avec vous même… Allez, tenez, on se fait un petit exercice, chiche : vous me dites dans les commentaires ce que vous faites ou aimeriez faire pour être en phase avec vous-même ?

Article en partenariat avec Activia